Et toujours les Forêts

Et toujours les Forêts de Sandrine Collette

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Date de parution :  02/012020

Editeur :   JC Lattès

Genre : roman

Nombre de pages : 344

fin de lecture : 03/02/2020

Résumé éditeur :

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Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.

À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts.

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Mon Avis :

Je n'ai pas lu le résumé du livre avant sa lecture et j'ai bien fait, je ne m'attendais pas du tout à lire un récit post-apocalyptique à la hauteur de la Route ou encore Je suis une légende.

Dans un style intimiste et épuré, l'autrice nous conte l'histoire de Corentin, enfant non désiré, qui après avoir été à droite et à gauche finira par revenir dans les forêts, là où ses parents ont grandi. Là-bas il est élevé par sa grand-mère, la vieille Augustine, dans un petit village perdu dans la nature, l'environnement est rude mais Corentin y construit son univers. Arrivé à l'âge adulte, il part à la ville où il se perd dans les excès… avant que ce soit le monde qui se perde. L'apocalypse a eu lieu, le hasard a fait de lui l'un des seuls survivants.

Commence alors l'errance sur les routes, où la solitude est bien pire que les rares survivants qu'il croise. Il part en quête des forêts, d'augustine, du village. Sa situation s'améliore lorsqu'il trouve un chiot aveugle qui devient son meilleur ami. La psychologie du personnage ainsi que la rudesse de sa quête sont crédibles et traitées de la bonne façon. Il fini par atteindre son but, et même si le hasard fait un peu trop bien les choses, on continu à retenir son souffle, la survie des protagonistes ne tient qu'à un fil. Les forêts bien que pétrifiées sont encore là, la vie reprendra t'elle son cours dans un univers irradié ?

Le récit est dur et percutant, à l'image de cette histoire apocalyptique, un soupçon de poésie s'attarde dans certaines scènes.
Ce roman n'est pas si original ni révolutionnaire, et pourtant, il m'a prise aux tripes, il m'a touché et j'ai eu un mal fou à la lâcher avant la fin.

Un très bon roman de fin du monde, intense et troublant.

Livre lu dans le cadre du grand prix des lectrices de ELLE 2020.

 Ma Note :